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Programmes accès communautaire

Réflexion à l’origine
du programme

Lors de sa création, il y a de cela plus de vingt-cinq ans, le programme des projets avait pour mandat d’offrir un encadrement structurel aux résidents bénéficiant d’une libération hâtive, tel que les cas d’examen expéditif. Le cheminement clinique entamé au pénitencier pouvait trouver écho à travers l’actualisation du volet communautaire. Si l’implication déployée par le résident rencontrait un objectif initial de rétribution sociale, il pouvait également bénéficier de ce temps afin de développer ses aptitudes personnelles tout en voyant ses efforts valorisés. Au fil des années, la vocation du programme des projets a graduellement pris une tangente coercitive. La fin des cas d’examen expéditif a été le point culminant. L’aspect méritoire d’une libération fut alors substitué à un désir d’imposer des paramètres rigoureux envers un détenu aux progrès mitigés. Dans ce contexte, l’essence même des projets fut relégué au second plan. De surcroît, l’arrivée de plus en plus tardive des détenus eut pour effet de limiter la portée d’action clinique. Devant ces constats, il devenait impératif d’actualiser le programme afin de le faire correspondre à cette nouvelle réalité. 

Dans un premier temps, il importait de bien identifier les besoins de la clientèle afin de les transposer en objectifs à atteindre.

Clientèle

S’appuyant sur une évaluation de leur cycle de délinquance ainsi que de leurs facteurs de risque, il a été possible de faire ressortir certaines constantes. Celles-ci se définissent, notamment, par des lacunes quant à la capacité d’intégrer un équilibre dans leurs différentes sphères de vie. De façon plus concrète, voici un portrait des besoins identifiés :

Difficulté à intégrer une démarche autonome

L’idée première derrière un cadre restrictif ne devrait pas être à vocation punitive. Elle devrait plutôt renforcir la perspective d’un support communautaire envers le résident. En effet, ceux-ci éprouvent des difficultés à se mobiliser afin d’intégrer un cadre de vie. Le programme d’accès communautaire ne vise pas une prise en charge, il offre une opportunité pour le résident d’intégrer un cheminement évolutif basé sur ses efforts et ses progrès.  Exemple : un résident n’ayant peu ou pas d’expérience de travail. L’équipe clinique accompagnera ce dernier dans ses démarches afin de s’assurer qu’il possède les bons outils de réinsertion.

Quête identitaire

Lorsque vient le moment d’identifier leurs champs d’intérêt, certains résidents n’arrivent pas à formuler une réponse étoffée. En d’autres termes, en dehors du milieu criminel, ils n’arrivent pas à se définir. Leurs désirs de réinsertion se voient alors freinés par l’absence de repères. L’approche préconisée ne consistera pas seulement à identifier un domaine d’employabilité, mais également à investiguer ce qui alimente l’ensemble d’une vie équilibrée. Exemple : Un individu ayant toujours gravité autour du milieu interlope. Le plan de séjour s’orientera vers des objectifs de développement personnel.

Institutionnalisation

Nous témoignons que plusieurs résidents qui ont écopé d’une sentence significative présentent des difficultés d’adaptation à la communauté. Nous notons des défis au niveau des habiletés sociales et professionnelles. Le rythme pour s’adapter à une routine de vie stable se doit d’être graduel en tenant compte de leurs limitations. Un support communautaire adapté est primordial afin de favoriser le développement d’outils pour fonctionner en collectivité.

Oisiveté

Certains résidents tendent vers la gratification immédiate de leurs besoins et la loi du moindre effort. L’accompagnement spécifique au programme leur donnera l’occasion d’établir des objectifs au niveau de l’occupation constructive de leur temps. Dans cette optique, nous favoriserons l’atteinte de privilèges de façon méritoire afin d’éviter qu’ils ne s’ancrent dans un mode de vie hédoniste.

Institutionnalisation

Nous témoignons que plusieurs résidents qui ont écopé d’une sentence significative présentent des difficultés d’adaptation à la communauté. Nous notons des défis au niveau des habiletés sociales et professionnelles. Le rythme pour s’adapter à une routine de vie stable se doit d’être graduel en tenant compte de leurs limitations. Un support communautaire adapté est primordial afin de favoriser le développement d’outils pour fonctionner en collectivité.

L’encadrement évolutif

Le discours de certains résidents mets en lumière une volonté d’action qui demeure parfois difficile de traduire au quotidien. Une nécessité persiste de les voir évoluer dans un milieu leur permettant d’agir dans le sens de leurs paroles tout en préservant une supervision plus étroite. Les exemples peuvent être nombreux. Qu’il s’agisse d’un problème de dépendance ou encore une volonté de s’éloigner des pairs néfastes, le principe de progression s’appuie sur la concordance des actions de la personne.

Limitations personnelles

Certains résidents présentent des difficultés à s’ajuster à la réalité de la communauté dû à leurs limitations personnelles. Les précipiter dans un processus de réintégration sans encadrement pose un risque d’exacerber leur niveau d’anxiété et incidemment, leur capacité de fonctionnement. Avant même d’entrevoir leur cheminement, une adaptation doit être faite en fonction de leurs limitations. Exemple : Certains résidents présentent un déficit cognitif qui crée souvent un fossé entre les attentes sociales et leurs perceptions personnelles. Un second exemple se dessine de plus en plus concernant les résidents âgés. La rapidité avec laquelle évolue la société est en directe opposition avec l’amenuisement de leurs capacités.

Documentation

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Étapes du programmes

1er MOIS

Arrivée du résident

Plan de séjour

Étape 1 – Le niveau de responsabilisation 

Étape 2 – La prise de conscience 

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